En un film, il est devenu le nouveau sex-symbol de Hollywood. Mais il préfère vivre à la spartiate entre ses copains et ses vaches dans sa ferme en Australie.
Franchement, avant le triomphe mondial de "Gladiator", de Ridley Scott, qui connaissait ce beau costaud du nom de Russell Crowe ? D'origine néo-zélandaise et émigré en Australie, il a pourtant débuté très jeune dans le spectacle. Chanteur de rock, acteur, il a enchaîné les petits rôles avant de tourner dans "Mort ou Vif" avec Sharon Stone, "L.A. Confidential" avec Kim Basinger, et "Révélations" avec Al Pacino...
Mais c'est en incarnant un Ben-Hur mâtiné de Spartacus qu'il a été propulsé manu militari dans l'arène des stars hollywoodiennes. De celles qui valent 90 millions de francs par film et que toutes les femmes rêvent d'épingler à leur tableau de chasse...
Russell est loin, hélas, d'être une proie facile. Dans "Gladiator", il découpe ses adversaires en tranches, combat des tigres et défie l'empereur. Nonchalant, taciturne, il ressuscite le mythe du héros antique, cuirassé de muscles et tendre à l'intérieur : moitié macho, moitié nounours...
Mais à 36 ans, l'acteur tient plus du célibataire endurci que du play-boy. Malgré les nombreuses aventures qu'on lui prête (Nicole Kidman, Winona Ryder... et même Jodie Foster !), il n'a eu de relation vraiment sérieuse qu'avec l'actrice australienne Danielle Spencer. Leur histoire a duré cinq ans et s'est terminée en 1995. Selon Russell, leur rupture aurait été due à l'éloignement et à son ambition d'acteur.
"Il ne parle que de son travail, de sa ferme et de ses amis", raconte l'un de ses proches. Et quand il ne tourne pas, il n'aime rien tant que retrouver ses copains motards, ses 400 hectares de Coffs Harbour et ses vaches, à sept heures de piste de Sydney. Tout comme Mel Gibson, son voisin des antipodes, à qui l'on avait d'abord proposé "Gladiator", Russell est un pionnier amoureux des grands espaces. Alors les femmes, dans tout ça, il aurait un peu tendance à les perdre de vue...